Textes cités et présentés par Alain Bandiéra
La preuve n'est plus à faire de la nécessité d'une corrélation entre droits et devoirs, telle qu'elle est énoncée par Daniel Selbourne dans son livre « le principe du devoir » : « les devoirs sans droits rendent les hommes esclaves, les droits sans devoirs rendent les hommes étrangers les uns aux autres » ; telle qu'elle apparaissait déjà dans les mémoires de l'abbé Grégoire : « Dans les débats sur la déclaration des Droits, j'insistai pour qu'on y joignît la question des devoirs qui leur sont corrélatifs » écrivait l'abbé philosophe.
Cette corrélation n'exclut pas les enfants des exigences qu'elle implique.
Pendant très longtemps, pourtant, la notion de devoir l'emporte dans toutes les préoccupations éducatives, comme si le devoir était inséparable de la formation du citoyen. Et c'est sous ce terme qu'on désigne encore - jusque dans les polémiques - le travail personnel qu'on exige d'un écolier. C'est pourtant au nom de la liberté - en particulier de la liberté du jeu – que les adversaires des devoirs à la maison préconisaient leur suppression.
Les enfants aussi ont bénéficié du grand mouvement d'émancipation qui a suivi mai 68, engendré par les protestations des étudiants qui se révoltaient contre le joug et les contraintes d'une université totalitaire et d'une confrérie de mandarins arrogants. Ce que revendiquait la jeunesse en révolte, c'était de lever le silence qui pesait sur elle, c'était la légitimité de sa parole, le droit de contribuer aux décisions et aux institutions qui la concernaient. C'est grâce à ces revendications que les élèves des collèges et des lycées ont gagné le droit d'être représentés dans les conseils de classe ; c'est aussi sur ces aspirations de liberté qu'on a mis en place certaines structures qui ont substitué la coopération au cours magistral, l'accompagnement et l'écoute des élèves à [...]
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La Ligue de l'Allier, en partenariat avec la Ligue 63, propose une formation BPJEPS Loisirs Tous Publics.
Le
Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Éducation Populaire et des
Sports, mention Loisirs Tous Publics, est un diplôme de niveau IV
(niveau BAC), délivré par le Ministère des Sports et le Ministère de
l’Éducation Nationale, de la [...]
Mardi 21 janvier, Édouard Ferreira, entouré de membres du Conseil d’Administration, a accueilli les personnels de la FAL-63 et les représentants des secteurs sportifs UFOLEP/USEP pour la traditionnelle cérémonie des vœux. Répondant à une attente des personnels, le Président a fait l’état des lieux de la maison FAL après la période troublée qui vient heureusement de se terminer par la [...]
Fait rarissime dans le monde associatif : qu’une Amicale Laïque soit reconnue comme un incontournable acteur dans l’animation des territoires en plus de sa contribution à la cohésion sociale. Il est heureux de découvrir l’initiative légitime de la commune d’Orbeil faisant la preuve de sa reconnaissance envers l’Amicale Laïque locale, précieux partenaire dans le chantier considérable de la vie communale.
[...]Dans le cadre du Fonds pour le Développement de la Vie Associative (FDVA), les associations peuvent solliciter des financements au titre de 2020.
Pour déposer une demande de subvention il est indispensable de consulter la note d'orientation régionale 2020 qui précise notamment les associations éligibles, les priorités concernant les actions pouvant faire l’objet d’un soutien et les modalités financières [...]
par Alain Bandiéra
Sous le titre de Le monde enchanté de l'enfance, François Mauriac écrivait un beau texte sur le bonheur d'être enfant, l'émerveillement dont l'enfant sait faire preuve, l'affection qu'il suscite. Victor Hugo témoignait aussi de la joie que les hommes éprouvent « lorsque l'enfant paraît ». Cependant, François Mauriac raconte dans Le Sagoin le suicide d'un malheureux gamin rejeté par tous en raison d'une malformation physique et Victor Hugo, nous l'avons vu dans un précédent dossier, prend la défense de tous les enfants esclaves d'une société industrielle déshumanisée.
Et tout au long de notre histoire, tout au long de notre littérature, puis du cinéma, cohabitent ces deux types d'enfants, l'enfant magnifique (et magnifié) et l'enfant misérable et maltraité. Il n'y a pas de secret : cet enfant « plus joyeux qu'un soleil levant », c'est l'enfant nanti, qui ne souffre de rien, ni du froid, ni de la faim, promis à un avenir radieux. L'autre, c'est l'enfant des pauvres, de la misère, des orphelinats, victime souvent ignorée de l'injustice, des guerres, des massacres. Parfois un fait divers « spectaculaire » remet à la une le martyr d'un enfant, et presque toujours déplore l'indifférence qui entoure ce scandale.
C'est pourquoi Maurice Daubannay s'interroge à juste titre : si les droits de l'enfant ont été très largement proclamés dans le monde, sont-ils véritablement et immanquablement appliqués ? Pourquoi la famine, la violence, l'inceste, n'ont-ils pas été éradiqués de la surface du globe ?
A voir l’indifférence – ou l'hostilité – de certains touristes qui, dans les pays [...]
par Maurice Daubannay, Inspecteur d’Académie honoraire,
Délégué de DEI-France à Clermont-Ferrand (Défense des Enfants International, ONG/ONU)
Le 20 novembre 1989, à l’unanimité, l’Assemblée Générale de l’ONU adopte la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE). Seuls deux pays ne l’ont pas ratifié ensuite : la Somalie (absence d’état de droit) et les États-Unis d’Amérique. Même Obama avait promis [...]
par Pierre Danel, Conseiller Départemental du Puy-de-Dôme
Le Département, c’est-à-dire le Conseil Départemental, est la collectivité territoriale reconnue « chef de file » en matière de politiques sociales et de solidarité par la loi 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République (dite « Loi NOTRe »). A ce titre, il accompagne les hommes et les femmes [...]
A l'occasion de l'anniversaire de la Convention internationale des droits de l'enfant, la FAL propose aux écoles, collèges, associations, municipalités, une exposition de 50 photos réalisées en ombres chinoises par le Collectif Images Auvergne, illustrant les droits, ainsi que des documents d'accompagnement. L'exposition peut-être tout aussi bien un support pour un travail pédagogique en classe, ou un outil de communication [...]
A l'occasion du repas des Anciens et des Amicalistes le 12 janvier dernier, M. Gérard GOURBEYRE, Maire d'Orbeil, a retracé l'histoire de l'Amicale Laïque...
Je voudrais, sans être trop long, vous parler de l’histoire de l’Amicale Laïque d’Orbeil.
L’amicale a été créée en 1933. Elle est alors présidée par Abel [...]
L’Association de Développement, d’Animation, de la Culture et des Loisirs (ADACL) a été créée le 20 janvier 1996. Elle est issue d’un comité des fêtes très actif. Elle existe grâce à l’implication et au dynamisme des bénévoles. En quelques années, elle a grandi jusqu’à compter une dizaine de salariés, étendu son champ d’action, multiplié les partenaires et diversifié ses activités : [...]
La période inviterait plutôt à parler de solidarité, autrement dit de partage des richesses, de redistribution, de retraites plus justes. Il s’agit là de justice sociale jusque dans son aspect comptable et les citoyens sont en droit d’en bénéficier, c’est d’ailleurs ce qu’ils réclament haut et fort. La fraternité est d’un autre ordre. Elle n’est pas moins nécessaire puisqu’elle parle d’humanité en chacun de nous et qu’il apparait clairement que c’est d’abord et fondamentalement elle qui fait défaut à notre monde dont la crise s’éternise entre inégalités grandissantes et urgence écologique.
Qu’ont donc voulu dire nos pères révolutionnaires de ce que devait être le monde nouveau, déjà défini par les principes de liberté et d’égalité que la déclaration des droits de l’homme et du citoyen énonçait et dont le droit républicain devait faire lois, quand ils ont ajouté ce concept de fraternité ?
Ce terme peut paraître inattendu à cette place d’autant qu’il vient de Robespierre qui l’impose en 1790. C’est en effet lors de son discours sur l’organisation de la garde nationale qu’il ajoute la « fraternité » à la formule « liberté-égalité » pour que ce tryptique soit inscrit sur les poitrines et le drapeau. Il veut marquer par là [...]
En 1955 Jeanne Laurent (1) écrivait : « Pourquoi l’État depuis près de cent ans a-t-il rarement passé ses commandes d'architecture, de sculpture et de peintures ? … Pourquoi le grand public a-t-il rarement accès aux chefs d'œuvre contemporains ? … Pourquoi refusons-nous de voir les problèmes de l'éducation artistique quand nous prétendons garantir à tous l'accès à la culture ? … [...]
Texte proposé par la Ligue des droits de l’Homme, la Ligue de l’enseignement et la Fédération Nationale de la Libre pensée
Notre inquiétude est grande. Depuis maintenant de trop nombreuses années, la laïcité est l’objet de remises en cause qui en faussent le sens et la portée. Ses plus anciens adversaires l’utilisent pour exclure une partie d’entre nous et [...]
Nous les fonctionnaires
on est les rois de la terre
sans rien faire sans rien dire
ça tombe dru dans la tirelire
pendant que d'autres suent sang et eau
pour gagner quelques euros.
Nous les fonctionnaires
on est peinards toute la carrière
on grimpe les échelons
comme des rochers un mouflon
le point d'indice
fait du 110
quand pour les non fonctionnaires
il a passé la marche arrière.
Dans l'hôpital les infirmières
font [...]
« De la musique avant toute chose ... »
Entre septembre 1941 et décembre 1944, après la brutale rupture du pacte germano-soviétique, les armées allemandes mirent le siège devant la ville de Leningrad (aujourd'hui Saint-Pétersbourg). Il y eut 1 800 000 victimes civiles russes et 200 000 soldats allemands. C'est dans ce contexte historique que la jeune [...]
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par Alain Bandiéra
S'il est vrai que la langue est la pire et la meilleure des choses, comme le disait Ésope, l'écriture a aussi ses perversions. S'il arrive enfin fréquemment que l'on parle pour ne rien dire ; l'écriture aussi peut se caractériser par la même vacuité que la langue parlée. Combien de slogans politiques, en particulier, jouent uniquement [...]