Je ne sais pas si le terme de « prophète » peut s’appliquer à Jean Jaurès, lui qui combat toute forme d’intrusion religieuse qu’il juge incompatible avec les fondements de la République. Mais on est frappé, en lisant ses articles et ses discours consacrés à l’éducation, par le caractère novateur de ses propositions, par la modernité de […]
« Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans 5 ans, faudrait qu’ils achètent du sable ailleurs. » (Coluche)
La définition d’un technocrate n’est pas très élogieuse : personnage politique ou haut fonctionnaire qui fait prévaloir les données techniques ou économiques sur les facteurs Humains.
La technocratie a la réputation d’être sourde. Pour comprendre un technocrate il n’y a qu’un technocrate, un « crâne d’œuf » qui n’a jamais mis un pied sur le terrain. Pour ne rien gâcher, la technocratie dirige et gouverne en exerçant la subtile langue de bois. Ce n’est rien de plus que la maîtrise en politique de la bataille de mots. Quand on vit dans une caste avec des revenus et avantages indécents, c’est effectivement impossible de comprendre le supplice des fins de mois difficiles, la galère de millions de concitoyens. Quand on ignore aussi le prix de la baguette et du croissant, tout s’explique mais c’en est insolent.
Elles seront nombreuses, ces femmes diplômées, à devoir se battre pour être reconnues, et acceptées dans le monde des hommes. C’est ainsi que Madeleine Pelletier (1874-1939), première femme diplômée en psychiatrie, se coupe les cheveux et s’habille en homme pour se « fondre dans un service ».
Reconnaissance
Toutefois l’une d’entre elles fait l’unanimité Marie Curie (1867-1934), physicienne, chimiste, naturalisée française par son mariage. Elle est la première femme à avoir reçu le prix Nobel en 1903 avec son mari et Becquerel, puis la seule femme à ce jour a en avoir 2, l’autre reçu en 1911. Après une brillante carrière universitaire, à partir de 1906 après la mort de son mari, elle est la première femme directrice d’un laboratoire où l’on recrute selon la compétence et non le sexe, la première femme professeur à la Sorbonne où son discours inaugural inquiète les journaux « la femme peut-elle dominer l’homme par sons savoir ? ». Pendant la première guerre mondiale, après avoir passé son permis de conduire, elle parcourt le front avec « ses 18 petites curies » unités radiographiques ! Elle a cet autre privilège de faire partie des rares conductrices.
Le bac, premier grade universitaire, est donc institué par décret du 17 mars 1808 ; Napoléon avait créé l’université en 1806, mais elle ne sera vraiment organisée et prête à fonctionner que deux ans plus tard le 17 mars 1808. A la demande de l’Empereur, qui souhaitait la création de diplômes universitaires, le chimiste François Fourcroy (1755-1809), un « technocrate » proche de Condorcet, préconisa le baccalauréat
Pendant plusieurs siècles, une conception sexiste – autant que simpliste – réduit les femmes – et cela depuis l’origine de l’humanité – au rôle prépondérant de la femme au foyer : véritable métaphore qui nous renvoie à des mœurs quasiment tribales. Elles sont sous le joug d’un chef « paterfamilias », seigneur ou mari. Les juristes, les penseurs approuvent cela, dans l’antiquité « leur faiblesse d’esprit légitime leur incapacité juridique» ; et les docteurs de l’église comme Saint Thomas d’Aquin la juge « incapable de tenir une position juridique » Jules Ferry lui-même, pourtant partisan de « l’école de filles » cantonnait les femmes à leur mission domestique, et même patriotique en fonction des tourmentes de l’histoire.
Étroitement associés aux rituels du deuil, les hommages posthumes sont vite dissipés par les exigences légitimes de la vie. Seuls les proches affrontent alors, pour le reste des jours, les épreuves de l’absence et de la séparation : « Au fond de moi, écrit un philosophe célèbre, pleure l’inconsolé ». C’est pourquoi nous n’avons pas voulu laisser sans lendemain l’hommage rendu à notre ami Bernard Gilliet dans notre précédent numéro. Nous n’avons pas voulu que s’efface trop vite le souvenir de cette grande vie, ni de cet homme de bien. Nous publions donc de très larges extraits du texte dont il est l’auteur et qu’il a consacré à l’évocation de son « enfance bourbonnaise » ; nous en avions présenté de brefs extraits dans le numéro précédent.
Le texte témoigne d’abord d’une profonde maîtrise – voire d’une culture – de notre langue et mérite ainsi d’être considéré comme une œuvre à part entière. Authentiquement autobiographique, ce texte atteint, au-delà de la démarche intime, une dimension universelle. Bien des femmes et des hommes pourraient en effet se reconnaître et se retrouver dans le tableau de cette enfance paysanne, condition majoritaire de la population française au début du siècle dernier. Ils y retrouveraient également la mémoire d’une histoire partagée, à la dimension de la vie quotidienne, au rythme des jours et des saisons : les lendemains du Front Populaire, le début de la mécanisation des campagnes, les luttes syndicales, la guerre et l’occupation.
Rares sont les écrivains qui se sont déclarés favorables à la Commune. Victor Hugo lui-même, qui écrivit « l’année terrible » dans laquelle il évoque les événements de la semaine sanglante, avait une position équivoque ; il accueille cependant dans son refuge à Bruxelles les réfugiés fuyant la répression des Versaillais.
Bénéficiez de l’expertise de la Ligue de l’Enseignement pour vous accompagner dans l’accueil d’un volontaire en Service Civique ! La crise sanitaire que nous traversons le démontre : le volontariat estun levier efficace pour faire face à des enjeux sociaux et des besoinsde solidarités sans précédents. La jeunesse fait entendre chaque joursa forte volonté d’engagement […]
La presse quotidienne régionale vient de nous en informer : dans le cadre de la loi sur le bien-être animal, la vente d’animaux pourrait être bientôt interdite dans les animalerie. Certes. Mais cette loi pourrait aussi porter atteinte à une discipline des plus anciennes inscrite aux jeux olympiques : il est probable que disparaisse du […]
Un matin de l’année 1929, une jeune fille pleure dans la cour de l’École Normale Supérieure à l’annonce qu’une révolte de paysans chinois a été écrasée dans le sang. Simone de Beauvoir, impressionnée par ces larmes, en témoignera dans ses mémoires. La normalienne en larmes, c’est Simone Weil. Son immense compassion pour tous les opprimés […]
📣𝗟𝗮 𝗟𝗶𝗴𝘂𝗲 𝗱𝗲 𝗹'𝗲𝗻𝘀𝗲𝗶𝗴𝗻𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗣𝘂𝘆-𝗱𝗲-𝗗𝗼̂𝗺𝗲 𝗥𝗘𝗖𝗥𝗨𝗧𝗘 📣 un(e) Coordinateur(trice) de séjours et Intervenant(e) éducatif(ve) - CDD de 6 mois dans un premier temps ; - Temps plein.
Certaines associations ont reçu récemment un courrier recommandé de l’assureur APAC leur signifiant la résiliation de plein droit de leur contrat arrivant à terme en avril et mai.
Ces contrats concernent uniquement des contrats complémentaires qui ont une date d’échéance très proche. Consciente de la nécessité de donner une orientation [...]
En parallèle de l'exposition artistique "Les Chemins de la Liberté" entre le 12 et le 21 juin à la Maison d'Arrêt de Riom (13h-18h30, gratuit, sans réservation), un hommage sera rendu à Jean Zay, par l'association AMARIOM, le 20 juin [...]
Exposciences Auvergne C’est gratuit C’est pour tous C’est du mercredi 29 mai au samedi 1er juin à Polydôme C’est le festival où les jeunes ANIMENT la science
Pour ce 32ème anniversaire en Auvergne, nous y trouverons 61 projets de jeunes et 50 autres structures qui animeront les ateliers du quartier des pros, l’espace spécifique [...]
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