« Journée internationale pour les droits des femmes »
L’ATR présente une lecture de « La Tresse » le vendredi 8 mars dans la salle des Abattoirs à Riom.
Après les Tziganes de Paola Pigani et les Auvergnats chers à Marie-Hélène Lafon, l’ATR présente cette année le magnifique roman de Laetitia Colombani traduit dans le monde entier « La Tresse » : c’est l’histoire de trois femmes , de trois vies, dans trois continents, que rien ni personne ne pouvait réunir.
Smita vit en Inde . C’est une « Intouchable » et elle vit dans les conditions les plus misérables … « Elle ne se souvient plus comment c’est d’avoir faim… ». Elle veut pour sa fille Lalita une autre existence : sa fille ira à l’école…
Quelque part en Sicile, au même moment , Giulia travaille dans l’atelier de son père et fabrique des perruques . Mais l’entreprise n’est pas florissante et lorsque le père est victime d’un accident Giulia découvre qu’ils sont ruinés… « Le bateau est en train de couler … tous sont à bord … c’est le Costa Concordia. Le capitaine est parti , la noyade est assurée… ».
La troisième héroïne est une avocate réputée dans son pays , le Canada . Elle s’appelle Sarah et pense être bientôt promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade… « Intouchable, voilà ce que Sarah est devenue. Reléguée au ban de la société… »
Trois femmes , trois destins, trois tragédies , mais aussi trois refus de s’abandonner au sort qui leur est réservé. Ces trois femmes qui ne se connaissent pas vont décider de se battre et leurs trois histoires vont tisser une tresse d’espoir mais aussi de révolte et de solidarité. Et peut-être se rencontreront-elles … « En s’éloignant du salon, Sarah pense à cette femme du bout du monde, en Inde, qui a donné ses cheveux, à ces ouvrières siciliennes qui les ont patiemment démêlés et traités »
« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ».Et le masculin de Marck Twain dans la phrase citée par l’auteur vaut sans doute aussi pour toutes les femmes.
L’ATR qui a choisi depuis quelques années de présenter des lectures de femmes à l’occasion de la journée qui leur est consacrée se réjouit de pouvoir encore une fois rencontrer le public dans le lieu associatif et convivial des « Abattoirs ». Ce sera bien le 8 mars et c’est une journée qui compte.
Pas de réservations , il faut venir à l’heure ( 20h.30 ).
Renseignements au 06 86 02 59 97